Le matin, partir sans un "vrai" café parfumé et fraichement moulu m'est difficile.
Un carnet en 2011
2011-02-06
Mardi dernier, une journée qui s'annonce identique à toutes les autres. Envie de photographier cette banalité, pour y changer quelque chose sans doute. Plusieurs photos, mais au final une sélection restreinte de 7 images, les plus intéressantes. Les autres me déplaisent trop ou sont trop intimes pour que je les publie ici. Une contrainte technique : tout prendre au grand-angle (sur mon Lumix LX3, cela signifie 24mm), pour me forcer à embrasser ce champ de vision qui m'est moins évident qu'un angle de champ normal. Seule la première image déroge à la règle (que je me fixe après le petit-déjeuner).
Le matin, partir sans un "vrai" café parfumé et fraichement moulu m'est difficile.
13h. Sortir déjeuner.
Pixels en herbe. Pause de verdure dans une journée numérique, ou déformation professionnelle.
La diagonale pour se sortir du cadrage au grand-angle, une possibilité à travailler, surtout lorsqu'on tient un sandwich de l'autre main !
Une plate de Loire en pleine ville, sur l'Erdre, ancrée là où, aujourd'hui, s'arrête le cour d'eau et où commence le cour de bitume. Au milieu de ce vacarme urbain, l'appel à ralentir, tel le rythme de ces embarcations sur le fleuve voisin.
En pleine ville, une sorte de cour d'école de village, qui me fait souvent penser à un jardin zen. Le gravier, la disposition de la végétation, les éléments simples du quotidien qui la composent peut-être.
Monter avant que les portes ne se referment.