Un carnet en 2015

Serveur en rade

Le serveur faisant tourner la base de donnée de mon blog est en rade depuis plusieurs jours. Ça ne m’empêche pas d’écrire de toute façon, et mon idée de partir d’ici pour m’installer chez un « vrai » hébergeur est remise à l’ordre du jour. Je traîne. Tout cela n’est pas très important. Seules quelques pages statiques restent accessibles pour le moment ( 2011 et 2012, c’est toujours ça. Tiens d’ailleurs, c’est une page statique que vous lisez en ce moment.

Nantes, la nuit, noir et blanc flou

J’ai installé f.lux après avoir lu Stéphanie/Climbtothestars. Puis un collègue m’a parlé de Redshift, logiciel Libre (f.lux ne l’est pas). Redshift est dans les dépôts (X)ubuntu, c’est pratique. Du coup je vois le web couleur tungsten le soir, et c’est très bien ainsi.

Depuis le mois de juin environ, j’ai cessé de prendre le tram pour me rendre au travail ou en ville. Après des soucis de dos, j’ai pu remonter sur un vélo (à l’époque je pensais cela définitivement impossible). L’Aïkido, à mon grand regret, c’est fini. La natation encore pénible (j’espère beaucoup pouvoir refaire mon kilomètre hebdomadaire dans quelques temps).

Nantes, la nuit, noir et blanc flou

En attendant, le vélo, je peux, et ça me fait du bien. Puis l’été s’est terminé doucement, et je n’ai plus voulu reprendre le tram. J’effectue les 6 km qui me séparent du lieu de travail en moins de 15 min. (moins de temps qu’il ne m’en faut pour rejoindre l’arrêt de tram à pied, l’attendre, puis rejoindre mon entreprise, ce qui me prend 20 à 25 minutes). Et je commence à me demander sérieusement à quoi sert mon abonnement aux transports en commun.

Et puis la photo. Où trouver l’espace et la manière de mener un projet photographique au milieu d’un quotidien bien chargé ? Il n’y a pas trente six façons, le quotidien doit devenir le projet. Je pense à tout ces photographes qui, à un moment ou un autre, ont pris leur quotidien, leur famille, comme sujet. De fait, en ce moment je photographie tout en roulant à vélo, au jugé (je l'ai déjà fait autrefois). Je tente comme je peux de faire ressortir la poésie des lieux que je traverse, entre gaz d’échappements et crasse de la ville (et puis c’est ma façon de tenir, aussi, et de donner du sens aux jours).

Nantes, la nuit, noir et blanc flou