Été 2020. Premier smartphone. De récupération. J’aurais vécu jusque là sans en avoir un. J’utilisais de temps à autre celui de ma compagne. Depuis environ deux ans, elle avait reçu de son entreprise un smartphone double SIM. Elle m’avait alors poussé à récupérer son vieux mobile (simple téléphone) et prendre un simple forfait SMS (et deux heures de communication que je n’utilise pour ainsi dire jamais). Ce forfait « jeune ado » me suffit encore très largement.

Cet été, donc, ma compagne a changé de travail et rendu son smartphone. Il ne nous restait que le vieux terminal dont je disposais (un Samsung S5230). Avant de partir en randonnée vélo, celui-ci a rendu l’âme. En changeant la carte SIM, un contact s’est cassé. Ennuyés que nous étions de partir sans plus aucun moyen de communication mobile dans la poche, nous avons sollicité nos familles pour récupérer un vieux terminal traînant certainement dans les tiroirs. Et nous en avons récupéré deux (combien de terminaux considérés obsolètes traînent encore ainsi dans les foyers ?). Un vieux Samsung S8530 (qu’il nous a fallu dé-simlocker, toute une histoire !), et un Archos 50B Cobalt (celui que j’utilise désormais).

En randonnée nous ne les allumions que très rarement et brièvement, afin de ne pas avoir à les recharger (pas toujours pratique en camping). Le Samsung tient encore très longtemps et parfaitement la charge, un de ses points forts à l’époque. L’Archos moins, mais c’est un ordiphone. Nous y avions réinstallé Osmand pour la cartographie hors connexion, utilisé de temps à autre.

Depuis notre retour, ma compagne a, à nouveau, reçu un nouveau mobile double SIM. Le Samsung est reparti dans un tiroir, mais nous le conservons précieusement en cas de panne. Quant à l’Archos, il est devenu mon mobile propre.

Je n’ai pas besoin d’Internet en permanence. SMS dehors et Wifi à la maison sont déjà des utilisations énormes pour moi.

Après le tour du propriétaire, j’ai eu très vite fait d’ajouter personalDNSfilter, F-droïd et de remplacer progressivement les applications natives d’Androïd par de plus libres et contenant moins de traceurs. Pour cela, même pour les applications présentes dans F-droïd, j’utilise Exodus-Privacy pour vérifier la présence et le nombre de traceurs éventuels des applications. Hier, j’ai d’ailleurs installé ClassyShark3xodus qui analyse les applications installées et y recherche les traqueurs.

Voilà ou j’en suis aujourd’hui de l’usage d’un ordiphone dont je me suis passé toutes ces années. Il n’est pas des plus véloces et son système est ancien, mais à l’aide de F-droïd j’ai pu lui redonner un bon coup de jeune.