Une mindmap, à quoi ça sert ?
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J'utilise régulièrement les mindmaps, dans ma vie personnelle et professionnelle (sans doute plus professionnelle d'ailleurs). J'aime cette forme de représentation graphique particulière de l'information, des idées. Elle me convient en tout cas.
à quoi ces cartes me servent-elles ? Tout d'abord à étaler tous les mots qui me passent par la tête sur une feuille (ou un écran), comme des cartes à jouer ou des étiquettes. Cette vue d'ensemble m'aide à y voir plus clair. Mon regard embrasse un nuage de mots d'un seul coup d’œil, de façon désordonnés, là où un plan linéaire m'ennuie et me rend la compréhension d'une structure plus ardue.
Une fois les mots étalés, je les range, les classe, je trouve les articulations et fini par obtenir une sorte de squelette, ou plutôt une arborescence qui souvent possède une ou deux branches plus développées que les autres, qui ne sont pas forcément celles que j'imaginais les plus importantes au départ. J'aime bien ces dérives.
Lorsque l'arborescence semble ne plus grandir et qu'elle est stable, je peux alors la transformer en structure linéaire classique puis articuler les mots-clés au sein de laborieuses phrases. C'est triste et monotone et j'utilise alors cette forme souvent plus par obligation (de rédiger des documents à la structure ennuyeuse) que par préférence personnelle ; un arbre, franchement, c'est plus agréable à contempler non ? ça respire !
En utilisation personnelle, plutôt sur papier, les cartes heuristiques m'offrent d'autres intérêts. Elles deviennent support de mémoire et de gribouillage.
Pour jouer le jeu, avant de rédiger ce billet, j'ai posé mes idées sur une mindmap papier. Les mots en gras de ce billet sont ceux de la carte initiale, dans laquelle on retrouve une articulation peu visible en linéaire au fil de ce billet.
Commentaires
Comme je disais donc hier, toutes mes tentatives d'utiliser une Mindmap ont été vouées à l'échec. Je ne sais pas pourquoi ou peut-être j'ai mal défini le contexte de son utilisation.
J'ai aussi une furieuse tendance aux graphes plutôt qu'aux arbres, ce qui devient très vite illisibles. Il faudrait que j'essaie de nouveau et le publie pour que tu puisses voir le problème.
Karl, effectivement, ça m'intéresserait de voir cela. Je ne connais ni n'utilise les graphes, là aussi je suis curieux, ne serait-ce que pour voir le rapport avec les mindmaps (s'il en existe un). Si je retenais un seul bénéfice des mindmaps, ce serait la construction de plans. Par exemple, lorsque je sensibilise-forme à l'accessibilité, mon plan repose sur une carte. Je taille les branches de l'arbre ou les réarrange selon le public, le temps alloué, l'axe à appuyer,…
Bin moi, pareil : je n'y arrive pas. J'ai un travers très marqué, je fais de l'analyse linéaire et j'insère des lignes quand il en manque. Sur le fond ça doit être une mindmap, mais la représentation en arbre qui part dans tous les sens me bloque, paradoxalement.