Mais, me direz-vous, n'y a-t-il aucune circonstance qui justifie la colère ? N'est-on pas en droit d'éprouver une « indignation légitime » face, par exemple, à la pollution inconsidérée de l'environnement ? À cela, ma réponse est la suivante : je suis profondément convaincu que, dans la mesure où je me permets de croire qu'il existe des actes « inconsidérés » ou « réfléchis », des gens « profiteurs » ou des gens « honnêtes », je contribue à la violence sur cette planète. Au lieu de discuter des termes à employer pour qualifier les gens qui tuent, violent ou polluent, je crois que nous sommes plus du côté de la vie en concentrant notre attention sur nos propres besoins.

Marshall B. ROSENBERG, Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), Introduction à la communication non violente.

Combien de fois je peste plutôt que de regarder vers l'intérieur, vers mes propres besoins ? Si la violence dans le monde commence à ce moment-là, tellement proche, et que je peux agir dessus, n'est-ce pas merveilleux et puissamment libérateur ? Effet papillon et part du colibri conjugués.

Lecture en cours dont j'aimerais faire une note une fois le livre terminée, si le temps et les mots m'arrivent facilement.