Rues argentiques
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Depuis longtemps j'arpente les rues de Nantes, boitier argentique à la main, sur ma pause à la mi-journée. Le soir parfois. Il y a deux jours, je lisais un article sur le blog Leica, dans lequel le photograhe Dirk Schumacher disait avoir fabriqué un appareil sur lequel mettre son D-Lux 5 pour numériser ses photos argentiques (je serais bien curieux de voir l'allure de l'appareil !). J'ai moi-même un Lumix LX-3, variante à peine plus ancienne de ce D-Lux 5. J'avais la tablette sur les genoux, quelques négatifs à portée de main et ça m'a fait tilt : j'ai éteins la lumière ambiante, posé les négas sur cette table lumineuse de fortune et sorti le LX-3 pour photographier les négatifs à main levée. Les "scan" sont très grossiers, flous, mal calés, et on devine la trame des pixels de ma vieille tablette, mais j'ai été emballé par l'esthétique qui en résulte, d'une part, et par les cadrages de mes photos de rue d'autre part ! Comme je le sens depuis longtemps, je photographie mal derrière un écran car je ne vois plus le réel. Au télémétrique je reviens au regard direct. Je vois.
Les photos suivantes ont été réalisées l'an dernier voire les années passées. Je ne les date pas, ou plus. Elles sont bien évidemment de meilleure qualité et il me faudra un jour me remettre au labo pour les sortir sur baryté.
Il faudra que je contacte ce photographe. Sa machine à scanner m'intéresse.