Enfin presque. Mon compte Twitter donne quelques signes de vie, mais il est très accessoire pour moi actuellement. Je souhaite que cela continue ainsi, voire moins, à nouveau.

Mon ordinateur, qui avait flanché durant l'été, est remis sur pied depuis deux jours. Je n'étais pas pressé. J'en ai profité pour quitter Windows et installer Xubuntu. Ce n'est pas un changement de vie complet, mais ça fait du bien. Et puis c'est bête, mais j'ai l'impression d'être plus en accord avec certaines de mes valeurs en revenant sur un Linux après de nombreuses années (et mes valeurs cette année, je les dépoussière, mû par plusieurs forces). Et puis j'ai l'impression d'avoir une nouvelle machine (par ailleurs sensiblement plus rapide avec ce nouveau système). A l'instant même ou j'écris, je rapatrie la sauvegarde de données sur le disque dur.

J'ai pris le temps de regarder le support de présentation de Luc Poupard à Paris Web 2014 : Internet et les TIC, pas très écologique, et pris le temps d'en discuter avec son frère Gaël (avec qui j'ai un réel plaisir à travailler).

Aucune information ne m'a surpris dans son document. Les problématiques de ressources finies des métaux précieux, je les connais depuis longtemps : elles existaient déjà (et encore) en photographie argentique.

Il se trouve que j'ai regardé le support de présentation sur ma (déjà vieille) tablette puis sur mon ordinausore. Elle ne s'affichait déjà pas correctement, voire pratiquement pas sur la tablette. C'est accidentellement ironique : mon matériel est-il trop vieux ou les techniques employées pour créer le document trop récentes ?

Je pensais me défaire de mon ordinausore un de ces jours prochains. Du coup j'y réfléchi encore une dernière fois : est-il encore possible d'en faire une machine utilisable en 2014 ? Je vais tenter le coup. Elle tourne encore très bien, sur un vieux Xubuntu elle aussi d'ailleurs. Seul son écran cathodique imposant et son ronronnement ne sont plus dans l'air du temps. Choix de vie, de confort.

Et puis des tas de questionnements divers et variés qui occupent mes pensées et dont je ne sais pas quelle forme donner ici, sur l'essence de ce que l'on fait dans nos métiers, ou ailleurs, sur nos motivations, sur ce qui nous tire vers le bas ou vers le haut au quotidien.

Et puis les heures, précieuses, qui passent. Tenter de ne plus rien gâcher. Écrire aussi. Tout un programme.