Quelques explications sur le bricolage du « banc repro » (de fortune) que j'ai mis au point pour photographier mes négatifs et diapo 24x36 à l'aide d'un vulgaire Lumix LX3 (voir les images sur mes précédents et récents billets). En espérant que cela serve à quelqu'un, avec un LX3 ou tout autre appareil d'ailleurs.

J'utilise donc, une tablette numérique en guise de table lumineuse (il faudra que j'investisse dans une vraie petite table lumineuse), le porte-négatif de mon agrandisseur Durst M605, une boite de conserve ouverte des deux côtés, ou des pièces en bois d'un jeu d'enfant ainsi qu'une plaque de verre qui me servent de support direct pour l'appareil photo.

Banc repro de fortune

Banc repro de fortune

La boite de conserve était mon idée première : elle règle le problème du parallélisme entre le film et l'appareil. Je pose directement l'appareil dans le trou de la boite et je n'ai plus qu'à centrer à l’œil (c'est suffisant pour le niveau de qualité que j'attends) dans les deux axes vertical-horizontal de la photo. Par ailleurs je suis aidé par les repères sur l'écran de l'appareil photo.

Banc repro de fortune

La vitre de verre est l'étape suivante : elle règle elle aussi la question du parallélisme, et les pièces de bois me permettent de rapprocher l'appareil du film (la boite de conserve l'en éloigne trop).
J'ai testé un niveau plus proche du négatif mais je rencontre alors des problèmes de vignetage sur les bords de l'image. Je reste donc un peu à distance du négatif pour éviter ce problème.

Techniquement je règle mon appareil à la plus basse sensibilité (80 ISO, meilleure qualité), je diaphragme à f4 (j'ai testé à diaphragme fermé au maximum mais il me fait alors apparaître les pixels de la tablette en dessous !), et je suis réglé sur un zoom de 6.8 mm (équivalence 35 mm : 32 mm). Je déclenche enfin avec retardateur de 10 secondes, afin d'éviter tout bougé.

Lumix LX3