D’où écrivez-vous ? À cet instant même, je suis assis sur un banc de marbre, Cours des 50 Otages, face au soleil, dans l’agitation de la rue, des transports en commun qui passent, des sirènes de pompiers qui filent au C.H.U. tout proche. J’écris au grand air, à la plume, sur un cahier.

Cette année j’entreprends un petit défi de plus, bien que je n’aime pas l’idée de défi. Disons que j’ai envie de faire un pas de plus dans une direction qui correspond à mes convictions : réduire davantage encore les déchets que je produis. C’est une gageure alors que déjà, j’ai modifié mon comportement alimentaire depuis quelques années maintenant. Déjeuner en ville le midi, surtout pour quelqu’un comme moi qui aime être au grand air, veut souvent dire « prendre des plats à emporter », donc dans des emballages papiers, plastiques.

Cette semaine j’ai évité le plastique, ce qui réduit déjà la facture. La prochaine étape est de me mettre aux fourneaux (comme, déjà, nombre de collègues). J’en réduirai par la même occasion le prix de mes repas, que je paie souvent en tickets restaurant. Comme pour l’alimentation, je n’ai pas d’objectif (surtout pas !), juste une direction, un chemin à emprunter, à ma vitesse.

Votre prochain billet, l’écrirez-vous dehors ?